🌐 Exemples
En 2016, le service statistique du Ghana (GSS) a élaboré une feuille de route nationale sur les données, qui soulignait trois priorités : combler les lacunes en matière de données, encourager l'utilisation des données et renforcer l'écosystème des données. Une réunion a été organisée en marge du forum sur la feuille de route des données en avril 2017 pour rassembler le GSS, l'Autorité nationale des communications et Flowminder. Une réunion de suivi entre GSS, Flowminder et Vodafone Group Foundation a ensuite été organisée au Royaume-Uni en juin 2017. Cela a abouti à l'intégration de Vodafone Ghana en juillet 2017 et au lancement d'un partenariat de données collaboratif, le projet Data for Good. La phase de démarrage du projet s'est concentrée sur un engagement organisationnel fort, facilité par les responsables techniques pour obtenir des mandats exécutifs à la suite d'une affaire établie. Cela a été suivi par le développement de cadres techniques et juridiques, permettant la mise en œuvre réussie de la première phase (2019-2021) et conduisant à une deuxième phase (2021-2023), tandis qu'un plan de durabilité pour assurer un impact continu est maintenant en cours d'établissement.
❗Astuces
✅ Si les agences internationales ont joué un rôle dans les étapes précédentes, elles peuvent également apporter leur aide ici. Cependant, il est préférable que les organisations nationales prennent les dispositions nécessaires et fassent appel au soutien des parties prenantes internationales simplement en tant qu'organisme expert de soutien.
Le BNS devrait diriger ce processus au nom des autres parties prenantes du secteur public concernées, y compris le régulateur, les utilisateurs finaux et l'autorité chargée de la protection des données. Dans le cadre de ses attributions, le BNS doit consulter toutes les parties prenantes, veiller à ce que leurs intérêts et préoccupations soient représentés dans les conversations avec les opérateurs, et les associer au processus si nécessaire, soit pour répondre aux préoccupations, soit pour apporter un soutien au projet.
Bien qu'une réunion bilatérale soit plus facile à organiser, une réunion multilatérale avec tous les opérateurs est le meilleur choix pour une approche ouverte et transparente. N'oubliez pas que tous les opérateurs n'ont peut-être pas le même niveau de connaissance - ou de soutien préexistant - du projet. La discussion doit porter sur toutes les préoccupations, mais il est important de ne pas laisser les parties prenantes les plus réticentes à prendre des risques dominer la conversation.
S'assurer que toutes les parties sont bien préparées à la réunion, avec des ordres du jour clairs, des présentations et des documents à l'appui. Veiller à ce que toutes les décisions et tous les accords pris au cours de la réunion soient officiellement documentés. Cette tâche incombe au chef de projet, c'est-à-dire à le BNS.
Favoriser un dialogue ouvert et collaboratif afin de répondre aux préoccupations restantes et de parvenir à un consensus entre toutes les parties prenantes.
✅ Aborder de manière proactive les obstacles potentiels et élaborer des plans d'urgence. Utiliser les résultats des discussions de l'atelier et des exemples externes.
⏩ Actions suivantes
- Discuter avec l’autorité réglementaire pour savoir si une réunion doit être convoquée par l’autorité réglementaire ou par le BNS directement.
- Organiser une réunion de direction pour convenir des points critiques restants en matière de partage des données et des mesures à prendre pour signer un protocole d'accord.
- Elaborer un avant-projet de protocole d'accord à partager avant la réunion.
- Organiser la réunion.